Retrouvez toutes les archives
sur Montanges

Naissance de Montanges

Monsieur Debombourg, chargé du classement des archives départementales a donné en 1856 une hypothèse sur les origines de Montanges et de la Michaille :
« Le mot générique viendrait d’une ancienne chapelle dédiée à Saint Michel qui existait encore au septième siècle sur la montagne au-dessus de Montanges où l’archange aurait posé son pied sur ce mont d’où la désignation du Mont de l’ange et donc Montanges. La chapelle aurait donné également son nom à la vallée : « La vallée de Michel » d’où la Michaille et le village de Chatillon dont le château était dénommé le Château de Michel.

Pour d’autres historiens locaux la Michaille serait la Villa ou domaine d’un général romain du nom de Valérius Michel.
En 1770, des ouvriers auraient mis à jour sa sépulture en effectuant des travaux dans le jardin de la maison du docteur Passerat.
Cette pierre fut mise de côté au cimetière d’Ardon en attendant d’en savoir plus.
Quelques années plus tard après avoir relevé les inscriptions gravées, il fut possible d’en comprendre le texte :
« Aux dieux Manès, à la mémoire éternelle de Valérius Michel, maître de ce domaine, son épouse Volumnia a élevé ce tombeau. »

Alors la Michaille ne serait-elle pas simplement la terre de Michel et donc rien à voir avec la dévotion à l’archange comme on le croyait.
Montanges a donc bien connu un premier habitat avant l’arrivée des moines de Nantua et plusieurs graphies anciennes mentionnent : Montangio en 1299 et Monte Angio en 1326.
Dans le doute des deux possibilités nous retiendrons sans modération la première car lorsque parfois la légende est plus belle qu’une certaine réalité nous n’hésitons pas à privilégier cette légende !

S’il y un doute sur l’existence même du village de Montanges, il est à peu près certain que le hameau de Fay existait à cette époque. Fay, situé dans la combe fertile du Nan Blanc était situé sur le passage d’une ancienne voie romaine reliant la cluse de Nantua via Trébillet à l’abbaye de Saint Claude par la combe du Collet et Giron.
Une ancienne chapelle dédiée à Saint Michel dominant la vallée de Michaille aurait pu appartenir au hameau.

Quant au village de Montanges il n’était qu’un pays encore primitif presque inhabité.

D’immenses forêts de sapins et de hêtres couvraient les flancs des montagnes dans lesquelles vivaient de nombreuses bêtes sauvages. Le premier soin des abbés de Nantua fut d’établir au milieu de ces profondes forêts des colons pour en défricher le sol.
Ils choisirent ainsi des lieux qui, de par leur topographie étaient les mieux défendus par la nature ainsi que contre les bêtes féroces. Ainsi apparurent Montanges, Ruty, Echazeau et le Crétet.

Au fil des siècles si la Michaille fut bien gauloise, romaine, soumise aux Dauphins de Viennois, aux Sires de Thoire et Villars puis à ceux de Savoie, avant d’intégrer le royaume de France, les habitants du village de Montanges qui est inclus depuis le dixième siècle dans la terre monastique de Nantua dépendant de Cluny ont toujours été des sujets du Roi de France.

Jusqu’au milieu du XIX° Montanges s’est toujours écrit sans le « S » final.

Légendes et traditions

Chronologie de la population

1861 Population 1866 1872 1876
1861 Population 1866 1872 1876
1876 Population
1876 Population
1891 Population
1891 Population
1901 Population
1901 Population
1911 Population
1911 Population
1926 Population
1926 Population
1936 Population
1936 Population
1962 Population
1962 Population
1975 Population
1975 Population
1866 Population
1866 Population
1886 Population
1886 Population
1896 Population
1896 Population
1906 Population
1906 Population
1921 Population
1921 Population
1931 Population
1931 Population
1946 Population
1946 Population
1968 Population
1968 Population

Liens rapide